Réveil à 7h pour notre cours de cuisine dans une ferme bio à 20km d’Ubud. On vient nous chercher, au passage nous visitons un marché local, découvrons de nouveaux légumes et herbes. Nous arrivons à la ferme sous le charme, le site est perdu au milieu de la forêt. L’endroit est très authentique, tel que nous aimons. L’accueil de l’équipe est parfait : simplicité, professionnalisme et sourires. Nous sommes douze mais l’espace est grand. Nous commençons par la visite du jardin Bio, immense ! Quelle beauté ! Ils ont de tout, et ne s’en servent que pour les cours de cuisine car à Bali, la consommation des produits Bio n’est pas répandue. Les balinais aiment les fruits et légumes parfaits et gros, sans insectes. Ils considèrent que les produits Bio sont de mauvaise qualité.
Nous passons en cuisine car nous avons du travail : deux entrées et trois plats à préparer (voir les recettes dans la rubrique « PAPILLES »). Bien sûr, nous ne faisons pas que préparer, nous les dégustons et nous régalons. Nous terminons à 15h. Incroyable cette ferme, ce cours, ce concept. En réalité c’est une association créée par un jeune balinais de 29 ans qui a beaucoup voyagé dans le monde et s’est inspiré de ses expériences culinaires pour créer ce concept. A son retour à Bali, il a trouvé que les gens avait beaucoup changé, que leurs façons de consommer était devenue médiocre, et que le tourisme de masse avait nuit à la culture locale et au respect des touristes. Il a souhaité redonner du sens à la culture balinaise en passant par une expérience culinaire authentique et c’est très réussi ! Nous passons un moment formidable, nous sentons comme chez nous. Le temps n’est pas compté, nous préparons les recettes dans la sérénité, avec de parfaites explications. Sans hésiter, c’est le meilleur cours de cuisine que nous ayons vécu ! Merci !!
Après le cours, on nous ramène à Ubud puis je file au SPA où j’ai rendez-vous pour 3h30 de soins ! Dur dur… Un massage balinais de 1h30, un soin du visage de 1h et un soin des cheveux de 1h : il y en a grand besoin car mes cheveux n’ont pas été épargnés par toutes nos aventures de ces six derniers mois… Une remise en « beauté » en milieu de parcours me faire le plus grand bien. En attendant, Vincent en profite pour se balader sans son binôme, et revoir quelques amis rencontrés durant notre séjour, dont Arnaud.
Le soir venu, nous sommes HS, pas de dîner… mais plutôt beaucoup de repos avant notre dernière journée à Bali qui sera consacrée à du shopping avant de quitter l’Asie… pour aller croquer l’Océanie !
Le 29/07 - Joyeux anniversaire Monsieur Vincent !
Quel programme ! Nous commençons la journée par un cours de cuisine avec Ketut, au warung Classic de Munduk. Nous sommes seuls tous les deux avec Ketut, nous nous sentons vraiment privilégiés. Ketut est passionnée de cuisine, elle a travaillé dans beaucoup de restaurants de Bali avant d’ouvrir son propre warung. C’est un plaisir de parler cuisine avec elle. Elle nous apprend pas mal de choses sur les herbes, épices et plantes, nous fait visiter son jardin. Le cours doit durer 2h normalement, mais nous y resterons plus de 4h ! Pas de client au déjeuner, donc nous ne sommes même pas interrompus, quel bonheur ! Nous devons cuisiner une entrée, deux plats et un dessert que Vincent a choisi parmi une belle liste : la soupe Timbungan (une spécialité de Munduk), Ayam asam manis (poulet aigre-doux à la balinaise), babi kecap (porc sauce soja sucrée), pudding de riz noir en dessert. Ketut offre à Vincent un troisième plat à préparer car elle savait qu’il voulait aussi l’apprendre : satay de porc, sauce balinaise (voir rubrique « PAPILLES »).
Après ce fabuleux moment, nous repartons vers Ubud car nous avons une séance de méditation à 18h (oui oui, c’est Vincent qui a choisi !). Le site est magique, une maison en bois au milieu des rizières. La séance se passe sur la terrasse ouverte à l’étage, pour la tombée de la nuit. Sheila, une américaine, fait le cours (bon, pour être honnêtes, dommage que ce ne soit pas une balinaise)). Pas facile de « rentrer » dans la séance, et de suivre les consignes car, en effet, nous avons le cerveau en ébullition. Mais c’est le but de la méditation : nous donner plus de clarté d’esprit afin de nous concentrer sur le moment présent. Nous avons adoré ! Pour ma part, je pense que j’aimerais en faire plus en profondeur en France, à méditer… J
La séance terminée, nous rentrons nous changer et filons au restaurant réservé : the Sayan House. Un gastronomique connu pour sa cuisine fusion, où l’Asie est à l’honneur. Quel bon choix, le cadre est somptueux, une maison magnifiquement bien décorée, une vue magnifique sur la vallée et la rivière (et sur l’hôtel Four Season qui est à couper le souffle).
Minute gastronomie : Les plats du Sayan house sont simples mais parfaitement assaisonnés. Voici un extrait de nos dégustations : Risotto d’algues ; Tofu croustillants ; Porc aux épices de Bali ; Penne façon Rendang (plat typique de Sumatra).
Quelle mauvaise journée, on en peut plus… toutes ces émotions culinaires et spirituelles nous ont bouleversées :-). Vivement demain pour de nouvelles aventures culinaires, chouette !
26/07 - Jatiluwih
En route pour un road trip de quatre jours en scooter dans le Centre nord de Bali. Nous commençons par Jatiluwih, dont les rizières en terrasse sont classées à l’Unesco. Nous y restons seulement l’après midi car elles sont en jachère, ou en laboure… donc pas très belles… Et le beau temps n’est pas au rendez-vous, donc pas de randonnée finalement. Nous nous offrons un peu de confort le soir en dormant dans un bungalow en bois fort sympathique, très joli et bien placé.
27 au 29/07 – De Bedugul à Munduk
Nous continuons notre route vers Munduk avec un stop à Bedugul pour acheter et savourer quelques fraises. Et oui, c’est la région de la fraise ici, miam !
Nous arrivons à Munduk en fin d’après-midi, trouvons rapidement un logement et allons dîner dans un warung qui deviendra notre cantine pour les 4 prochains repas : Warung Classic. La cuisine est fraiche et savoureuse, la meilleure de notre séjour à Bali ! C’est un tout petit warung, seulement quatre tables. Il est à flanc de colline, la vue est agréable sur la forêt et les rizières. La propriétaire est adorable, ils travaillent en famille : la mère et la fille en cuisine, et la petite-fille de 12 ans au service. Elle propose des cours de cuisine, nous nous renseignons et réservons un créneau pour le 29 juillet, l’anniversaire de Vincent. Il a choisi le programme de la journée et, étonnant, il a demandé un cours de cuisine ! Parfait :-)
Le lendemain, journée tranquille à parcourir la région en scoot et à se balader dans les rizières. C’est un coin de Bali très paisible, beaucoup de forêts, cascades et rizières qui se prêtent à la randonnée. Il y a moins de tourisme dans cette partie de l’île, les habitants sont donc particulièrement accueillants.
Nous aimons beaucoup le coin.
Nous rentrons de Lembongan dans l’idée de rester une journée à Sanur pour visiter l’entreprise des vins Hatten et partir vers Jatiluwih le lendemain pour voir ces fameuses rizières en terrasses classées à l’Unesco. Mais voilà que nous rencontrons par hasard Jonas et Samya à Sanur. Nous parlions justement d’eux la veille car nous n’avions pas eu l’occasion de leur dire au revoir. Ils partent à Ubud pour une soirée, puis pour passer quelques jours avec leurs amis avant de rentrer en France. Ils nous proposent de venir à Ubud avec eux pour la soirée… aie aie... que faire… nous avons un planning planifié, toute une organisation à déstructurer… Un TDM n’est pas fait pour être libres comme l’air, il faut suivre des règles strictes ! hi hi hi ! ah ah ah ! Aller go, on y va.
Nous changeons notre programme. Notre bus est à 17h, nous avons quand même le temps d’aller rendre une visite aux Vins Hatten (c’était d’une importance capitale pour nous !). Nous y allons même si, après avoir envoyé un mail à la société, nous sommes informés que les visites sont uniquement pour les professionnels. Nous tentons et nous faisons bien ! Nous sommes accueillis par James, un œnologue australien absolument adorable ! En effet le vignoble est la collaboration d’un balinais et d’un australien depuis quelques années. Auparavant, c’était une collaboration franco-balinaise. James nous fait la visite, nous explique la méthode de vinification des vins Hatten, mais aussi celles des vins « Two Oceans » dont 100% des raisins sont importés d’Australie (Riesling, Sauvignon Blanc, Pinot Grigio, Chardonnay, Shiraz, Cabernet Merlot). Pourquoi ? Car il y a quelques années, l’Indonésie avait interdit tout import de vins. Ils ont donc importé les raisins d’Australie et ont produit le vin à Bali pour pouvoir les vendre dans le pays, malins non ?! Aujourd’hui, les vins Two Oceans représentent 40% de leur CA en Indonésie. James ne cache pas que les vins ne sont pas de grande qualité, mais ils sont simples à boire.
Le problème principal des vins Hatten est le climat tropical, qui rend difficile la tenue des cépages. Peu de cépages peuvent être travaillés ici, seuls Belgia et Alphonse-Lavallée (cépage de laboratoire) tiennent le choc. Il fait régulièrement des tests pour tenter d’élargir le nombre de cépages, donc la gamme des vins mais pour le moment, rien de bien concluant (pour plus d’infos sur les vins, voir rubrique « PAPILLES »). La particularité des vins Hatten est aussi le nombre de vendanges annuelles : trois par an ! Ceci s’explique évidemment par le climat.
Le vignoble compte aujourd’hui une quarantaine d’employés. Il nous explique qu’en Indonésie, il faut environ quatre fois plus de personnel qu’en Australie pour faire le travail. C’est ainsi, c’est la culture locale, un travail bien fait mais à un rythme totalement différent !
James nous ramène au bus en voiture (quelle gentillesse !) et nous donne quelques conseils sur notre voyage. Cela fait 3 ans qu’il habite à Bali, il connaît bien l’île.
Nous voilà à Ubud à 18j. Jonas et Samya nous accueille à merveille : ils ont nous trouvé et négocier une gueshouse dans le centre, pas chère, avec piscine ! Waouh, la classe ! Nous faisons aussi la connaissance d’Arnaud, de Lens, et Mélissa, de Salon de Provence, nos voisins. Arnaud travaille dans l’import de produits balinais, il vient deux fois par an à Bali et y reste à chaque plus de deux mois. Il fait partie du quartier à présent !
Nous commençons la soirée par papoter chez nous, puis chez Arnaud, et enfin dans deux bars « in » d’Ubud. Une belle soirée, qui se termine tard, vers 4h :-)
Le lendemain, réveil évidemment difficile, nous ne ferons pas grand-chose. Juste quelques courses pour notre voyage en Nouvelle-Calédonie et Nouvelle-Zélande (nous faisons le plein de tout ce que nous pouvons car ce n’est pas cher ici !), puis un massage balinais pour moi… qui se transforme en torture… Des centaines de spa à Ubud, mais je choisis peut-être le pire. Je suis massée par une jeune fille qui ne doit pas être réellement formée, qui me fait très mal, qui papote avec sa copine pendant une bonne partie du massage, et qui le bâcle à la fin car elle se rend compte que l’heure est passée… Dommage car la fin était un peu mieux... Bref, j’aurais dû m’enfuir… mais je suis restée…. Résultat : un mal de dos toute la soirée et la nuit… Super le massage…
Le 25 juillet – Kuningan à Ubud
C’est une journée particulière à Bali, Kuningan. Cet événement a lieu 10 jours après Galungan, lorsque les esprits repartent. Tous les 210 jours, Galungan célèbre la création de l'univers. Les balinais croient que les dieux et les âmes des ancêtres descendent vers les temples. Bali s'anime alors pour donner lieu à d'innombrables cérémonies et les réjouissances culminent dix jours plus tard pour Kuningan. Partout sur l’île des cérémonies et des fêtes. Tout le monde porte la tenue traditionnelle, des fleurs partout, devant les maisons et les magasins, sur les motos et voitures, etc. Ce sont des offrandes pour souhaiter « bonne chance » pour la nouvelle année. Tous les balinais vont prier au temple dans la journée, apportent
des centaines de milliers d’offrandes. Nous assistons aux cérémonies du village de Mas, magnifique ! Que c’est beau de voir tous ces balinais en tenue blanche et jaune (tenue spécifique pour le Galungan et Kuningan), les défilés d’offrandes et les spectacles aux masques traditionnels.
Nous rentrons en fin d’après-midi car nous avons rendez-vous avec Jonas et Samya pour dîner. Nous découvrons notre grand point commun : la gastronomie, la cuisine et le vin. Mais Jonas est bien meilleur que nous, il nous explique les dîners qu’il prépare pour sa famille à Noël, ou les soirées « Top Chef » avec ses amis. C’est de la grande classe ! Waou ! Nous avons hâte d’organiser une soirée gastronomique à la maison en France avec eux :-)
Nous nous quittons définitivement cette fois (enfin… à Bali car il est certain que nous nous reverrons en France !) : à très bientôt !
Bali Bali Bali… nous revoilà… la dernière fois c’était il y a sept ans déjà…
Est-ce que Bali a changé ? Oui c’est certain… En bien ou en mal ? Beaucoup disent que Bali a changé en mal, que le tourisme a fait des ravages, que les mentalités ont changés. Pour notre part, nous avons un avis plus nuancé. Ce n’est pas Bali seul qui a changé, ce sont les mentalités et les modes de vie du monde entier qui ont évolué à vitesse grand V. Bali, il y a quelques années, était encore une île majoritairement pauvre, avec un salaire moyen de 80€ par mois. Le tourisme de masse leur a permis de faciliter leurs conditions de vie, mais le changement de mentalité vers une société de consommation va souvent de pair. Mais pourquoi n’y aurait-il pas droit ?
Bref, il serait injuste de dire que Bali a changé en mal car Bali n’a fait que saisir une opportunité qui leur permet d’améliorer leur mode de vie. Mais la course à l’argent rend la concurrence rude à Bali, et rend les gens un peu… comment dire… « Harceleurs »… C’est vrai que c’est parfois gênant, mais cela fait partie du pays, de leur culture actuelle, il faut faire avec…
Bref, et re-bref, en creusant un peu, en s’éloignant des zones touristiques, Bali garde ce charme qui l’a rendu si populaire. Il est vrai que ces endroits sont plus rares tellement le tourisme a fait des ravages : des constructions d’hôtels par centaines, réduisant ainsi l’espace dédié à ces fabuleuses rizières en terrasse ; des personnes avides d’argent considérant le touriste comme une simple «banque» et rendant ainsi les échanges plus rares, moins sincères et moins authentiques. Mais heureusement, tous ne sont pas comme cela, il faut juste chercher un peu plus pour retrouver ce Bali d’antan.
16 et 17 juillet – Sanur
Dès notre sortie de l’aéroport, nous retrouvons ces odeurs d’encens qui nous ont marqué il y a 7 ans, et qui nous apaisent. L’aéroport est flambant neuf et dans le style balinais, nous nous sentons déjà bien ! Bonjour Bali ! Contents de te revoir ! Après la Mongolie, tout le monde nous semble d’une incroyable gentillesse, et ces sourires nous comblent de bonheur.
Nous arrivons à Sanur de nuit, il est déjà 19h. Et oui, nous avons passé un peu de temps à négocier un taxi à l’aéroport :-) Nous avons décidé de passer le lendemain à Sanur pour accomplir notre « tâche » domestique, la lessive (bon à Bali c’est facile car il y a des laveries partout et pas très chères), et se reposer un peu après ces six semaines en Mongolie. Sanur n’a rien d’exceptionnel, c’est une ville de bord de mer très touristique où les hôtels ont envahi la côte. Heureusement, la plupart ont gardé le style balinais.
Cette journée est donc consacrée à nos retrouvailles avec Bali, ses habitants, sa cuisine, ses odeurs, etc. Nous allons sur le marché, papotons avec des locaux qui viennent juste de revenir de quelques jours de congés car c’était la grande fête annuelle Hindoue, Galungan, la veille de notre arrivée. Mince, nous l’avons raté. Mais nous serons là pour le Kuningan, qui est 10 jours après le Galungan. Bali est la seule île Hindoue d’Indonésie, les autres sont majoritairement musulmanes, à part Flores qui est catholique. Il y a 7 ans, 95% de la population de Bali était Hindoue, aujourd’hui ce chiffre est tombé à 80% car beaucoup de personnes de Java, musulmans, sont venus habiter à Bali, pour le business notamment. Nous leur posons pas mal de questions (car nous avons un peu oublié…) sur les offrandes de fleurs faites tous les jours un peu partout devant les maisons ou aux temples : pourquoi ces fleurs et ces couleurs ? Pourquoi ces offrandes ? Pourquoi l’encens ? etc. Etonnamment nous nous apercevons que lorsque nous entrons dans le détail de leurs coutumes, ils ne savent pas répondre. Ils le font depuis leur enfance mais ne savent pas expliquer pourquoi.
Qu’est-ce que le Galungan ? . Tous les 210 jours, Galungan célèbre la création de l'univers. Les balinais croient que les dieux et les âmes des ancêtres descendent vers les temples. Bali s'anime alors pour donner lieu à d'innombrables cérémonies et les réjouissances culminent dix jours plus tard pour Kuningan. Partout sur l’île des cérémonies et des fêtes!
Minute œnologie : nous nous précipitons cette première journée à la recherche du vin Hatten, vins de Bali que nous n’avions pas goûté il y a 7 ans, quelle honte ! Nous avons l’intention d’aller rendre une visite au vignoble au nord ouest de Bali, vers Pemiteran. Hatten a quatre vins : deux blancs, un rouge et un rosé (voir rubrique « PAPILLES » pour plus d’infos). Nous trouvons un bar le soir proposant la dégustation du blanc et du rouge Aga, plutôt agréables. Nous discutons pas mal avec le serveur, adorable, qui nous explique que l’entreprise est à Sanur. Les raisins sont transportés de Pemuteran à Sanur, où est fait le vin. Parfait, nous irons leur rendre visite.
Lembongan – 18 au 23 juillet
Départ depuis le port de Sanur pour l’île de Lembongan, à une heure de là. Cette île, d’après ce que nous avons lu, est encore authentique même si le tourisme s’y est développé depuis quelques années. Cette île est connue pour ses fermes d'algues utilisées notamment dans les cosmétiques. Nous ne savons pas encore combien de jours nous allons rester là-bas, nous verrons selon notre feeling !
Et bien nous y resterons finalement cinq jours car nous sommes tombés sous le charme de cette petite île, qui relie par un pont une autre île, Nusa Ceningan. C’est adorable, les gens sont très accueillants et heureux de nous voir (pas nous les Bibs’ particulièrement, mais nous des étrangers :-). Cela fait du bien ! Dès notre arrivée, nous trouvons une petite guesthouse fort sympathique, très simple qui propose des bungalows en bois pas très loin de la plage. L’île est complète, nous n’hésitons pas et réservons. A Bali il est facile de trouver un hôtel sans réservation, mais ce n’est pas le cas de cette île. Nous devons même dormir dans notre toile de tente dans le jardin de notre guesthouse qui affiche complet pour une nuit. On nous avait prévenu, et il nous a été gentiment proposé d’installer la tente dans le jardin, parfait !
Notre séjour à Lembongan est l’occasion parfaite pour Vincent de passer son niveau Open Water. Notre guesthouse est entourée de clubs de plongée, impeccable ! Il passe deux jours à cela et l’obtient sans soucis avec, en récompense finale, une plongée avec des raies Manta et un magnifique poisson lune ! En revenant, il est surexcité d’avoir vu tout ça et son dive master bluffé car il n’a pas vu de poisson lune depuis plus de 3 mois, et Vincent en a vu un dès la seconde et dernière plongée ! Waouh, quelle chance!
De mon côté ce séjour est plutôt studieux entre le blog sur la Mongolie à terminer, la réservation du bateau pour les îles de la Nouvelle Calédonie, les réservations des vols inter-îles pour la Polynésie, etc. Nous arrivons à la fin de l’Asie, la suite de notre voyage demande un peu plus de préparation. Nous pensons beaucoup à nos amis Sandrine et Manu qui ont fait le tour du monde en 2005 et qui organisaient tout sur place, sans réservation préalable. Les choses semblent avoir changé avec Internet. Les connexions étant accessibles partout, et les réservations se faisant online, tout le monde prépare son voyage à l’avance, ce qui limite le choix de dernière minute. La preuve en est que nous n’avons pas eu beaucoup de choix pour le bateau NC et les vols Polynésie car la plupart étaient complets ! Quelle mission difficile j’ai eu pendant ces quelques jours, surtout que je me connectais depuis un bar au bord de la mer où j’étais pratiquement la seule cliente de la journée et en compagnie d’une adorable petite famille locale. Dur dur…
Lembongan est aussi l’occasion d’une charmante rencontre : Jonas et Samya, un breton (oups pardon un normand...) et une marocaine, en vacances à Bali depuis plus de 5 semaines. Ils ont arpenté l’île en scooter, plus de 1400 km parcourus!