Rendez-vous au paradis… et le mot est faible…
Nous passons quatre jours à Pamilacan mais serions bien restés des semaines !
Comment qualifier cette petite île de 3km de long sur 2 km de large, habitée par la troisième génération de baleiniers (heureusement inactifs aujourd’hui), tous devenus des pêcheurs avertis… et des défenseurs absolus de leur île…
Ces villageois tiennent à leur île et se battent pour la préserver du tourisme de masse et ça marche ! Seulement quelques petites huttes sur la plage, le tout dans une grande simplicité. La formule est simple : tous proposent la pension complète car pas de restaurant sur l’île. Nous vivons ici à leur rythme, pas grand-chose à faire à part admirer la vie marine incroyable en snorkeling (magnifiques coraux et poissons, tortues, dauphins, etc.), se relaxer, et papoter. Durant une journée et une nuit, nous sommes les seuls touristes de l’île, quel privilège. Mais les jours suivant nous ne sommes pas très nombreux non plus
Les habitants vivent de la pêche principalement, et du tourisme pour certains. Beaucoup moins connue que d’autres îles des Philippines (et c’est volontaire) Pamilacan regorge de centaines de dauphins et quelques requins baleines, plus durs à voir. Les sorties en bateau sont superbes, car très peu de monde pour admirer cette vie marine. Nous partons au petit matin pour 2h en mer, à admirer ce spectacle marin : un balai de dauphins autour de nous. Nous plongeons en masques et tuba pour les observer sous l’eau : splendide ! Sommes-nous dans un rêve ?? Non… Non… Vincent me pince, puis je le pince, c’est bien vrai ! Nous y retournons le dernier jour afin de leur dire au revoir…
Le soir, après le repos de l’après-midi bien mérité:-), nous faisons du snorkeling en face de notre hutte pour admirer les tortues, les coraux et les poissons magnifiques. Une des tortues est particulièrement géante, impressionnante. Après cette sortie snorkeling, il est déjà l’heure du massage, puis de l’apéritif, et du dîner aux chandelles sur la plage : que demander de plus ? Que cela dure, dure et dure encore…
Qui a dit qu’il ne fallait pas prendre ses rêves pour des réalités ??? C’est faux ! Vivre son rêve est bien réel !